quarta-feira, 19 de outubro de 2011

CATHARISME

Cela a été une secte hérétique au Moyen-Age avec des doctrines absurdes et des concepts à propos de Dieu totalement pervertis. Ils croyaient que le Dieu de l'Ancien Testament était le mal et le Dieu du Nouveau Testament a été bonne, entre autres aberrations théologiques. Cependant, l'Église catholique romaine, avec son style particulier ne peut que convaincre vos adversaires avec les armes de l'Inquisition le feu sacré. La mission chrétienne est de convertir les perdus et ne pas les brûler. Qui est catholique, finit par être complice dans l'histoire d'horreur parrainé par les papes et le Vatican. (Scribe Valdemir Mota Menezes)


-------------------------------------

On appelle « Cathares » (du grec καθαρός / katharós, « pur ») les adeptes d'un mouvement chrétien médiéval. Les Cathares considéraient le monde matériel comme la création d’un dieu mauvais, un dieu bon régissant le Ciel, et le corps humain comme la prison matérielle des âmes d’anges précipités sur terre lors d’une bataille entre les deux démiurges, bon et mauvais, ces âmes errant de corps en corps et de mort en mort, selon le principe de la métempsychose (réincarnation). Seul le baptême spirituel – le Consolament – a la capacité de briser la chaîne qui retient l’âme au corps, et de permettre ainsi après une ultime mort terrestre à l’ange de regagner le ciel. Les Cathares attribuent l’Ancien Testament au dieu mauvais, et le Nouveau Testament au dieu bon. Néanmoins, les Cathares ont toujours été embarrassés par la figure du Christ, dont l’incarnation n’est pas envisageable dans le cadre du dogme, car cette incarnation le jette dans le monde de la matière, et donc, sous le pouvoir du dieu mauvais. Cette dualité entre Dieu bon et Dieu mauvais a connu de nombreuses interprétations divergentes au sein même du clergé cathare (dualisme absolu et mitigé), et qui caractérisent les différentes églises cathares.

Le nom de Cathares a été donné par les ennemis de ce mouvement, jugé hérétique par l'Église catholique romaine et adopté tardivement par les historiens. Il provient d'un traité de saint Augustin (mort en 430) contre des hérétiques de l'Antiquité tardive, qui étaient dits "cathares", c'est-à-dire "les purs" en grec. En 1163, le moine bénédictin Eckbert de Schönau est le premier à reprendre ce terme, qu'il tire directement du traité d'Augustin, pour nommer des hérétiques médiévaux (en l'occurrence, ceux qu'Eckbert a contribué à juger et condamner dans la région de Cologne). De nombreuses autres étymologies fantaisistes ont été proposées jusqu'à une date récente, car on n'avait pas encore établi que l'expression latine "cathari, id est mundi" ("cathares, c'est-à-dire purs") avait été trouvée par Eckbert de Schönau chez Augustin (mais aussi chez le juriste Yves de Chartres, qui lui-même avait déjà repris d'Augustin le même passage, à la fin du XIe siècle, dans un ouvrage juridique important et largement diffusé).

« Communauté à deux niveaux »[1], les adeptes de ce mouvement se nommaient eux-mêmes « Bons Hommes », « Bonnes Dames » ou « Bons Chrétiens », mais étaient appelés « Parfaits » par l’Inquisition, qui désignait ainsi les « parfaits hérétiques », c’est-à-dire ceux qui avaient reçu le « consolament », c’est-à-dire l'imposition des mains, et faisaient la prédication, par opposition aux simples « fidèles » hérétiques.

Principalement concentré en Occitanie, dans les comtés de Toulouse et de Béziers-Albi-Carcassonne, le catharisme subit une violente répression armée à partir de 1208 lors de la croisade contre les Albigeois puis, condamné au IVe concile de Latran en 1215, durant un siècle, la répression judiciaire de l’Inquisition.